Sommaire du numéro
Entre tradition et modernité, La muerte de Artemio Cruz, du Roman de la Révolution mexicaine au boom latino-américain.
Lise DemeyerLe roman de Carlos Fuentes, La muerte de Artemio Cruz (1962), est considéré par de nombreux critiques comme une œuvre emblématique du boom latino-américain. Sa fragmentation formelle et temporelle et le choix d’un triple sujet de l’énonciation sont en effet représentatifs de l’expérimentation formelle partagée par les auteurs latino-américains qui publient dans les années 60. Or, certains passages de ce roman ne sont pas sans rappeler la tradition littéraire du régionalisme et du réalisme dont le Roman de la Révolution...
Lire la suiteLa muerte de Artemio Cruz de Carlos Fuentes: en nombre del Boom y del paratexto
Fabrice ParisotDans cet article consacré à La muerte de Artemio Cruz du romancier mexicain Carlos Fuentes, et conçu comme une forme de diptyque ou de miroir réfléchissant, l’auteur entend, dans un premier volet de son travail, revenir de façon synthétique sur ce qu’a été le Boom : sa naissance, le contexte historique dans lequel il est né, l’importance des maisons d’édition aussi bien en Amérique latine qu’en Espagne et en France, les innovations techniques au niveau narratif et les principales thématiques développées....
Lire la suiteLa muerte de Artemio Cruz: nueva novela revolucionaria
Georgina Garcia Gutiérrez VélezLa muerte de Artemio Cruz es un hito decisivo en la búsqueda de la nueva novela que inicia Carlos Fuentes con La región más transparente .Experimental, obra de arte, crítica del género novelesco y de la Historia, su forma novedosa, por tanto, se opone a la forma burguesa de la novela, decimonónica, y a su visión de mundo. La intertextualidad de la nueva novela es muy rica y diversos sus modelos literarios y artísticos. En La muerte de Artemio Cruz,...
Lire la suiteEl efecto sonoro en La muerte de Artemio Cruz (1962), una novela del boom
Alba Lara-AlengrinDespués de haber recapitulado lo que se entiende por el boom de la literatura hispanoamericana, el artículo estudia el efecto sonoro en La muerte de Artemio Cruz (1962) del escritor mexicano Carlos Fuentes, a través de las voces y de la « banda sonora » intercalada en los capítulos narrados en pasado. A partir de éstos, el artículo recorre la evolución histórica y cultural de México siguiendo las 12 secuencias retrospectivas de la novela.
Lire la suiteLa Mort d’Artemio Cruz, 1962 : Pères et fils, histoire et mythe .
Steven Boldy, (Traduit De L'anglais Par Isabelle Cases, Upvd)Dans cette contribution, l’auteur entend examiner la circularité des structures mythiques et l’échec des projets historiques, notamment celui de la Révolution mexicaine. Outre la notion de gémellité, la structure familiale récurrente, observable dans trois périodes historiques clés, du père, du fils légitime et du fils illégitime ou héritier symbolique, l’auteur souligne des forces duelles ou alternatives dans l’histoire et l’état d’esprit mexicain. En prenant La Divine Comédie de Dante comme paradigme essentiel, l'auteur met à jour une structure de la rédemption du passé dans un monde symbolique chrétien entendu au sens...
Lire la suiteLa muerte de Artemio Cruz: una fuga de la memoria
Florence OlivierQui refuse de mourir ? Qu’est-ce qui refuse de mourir dans La muerte de Artemio Cruz ? Le « je » du parvenu, naguère combattant de la Révolution mexicaine, qui sait ce qu’« il » a fait ? Le « tu » qui, un bref instant, en vient à regretter le brave et le juste qu’il aurait pu être ? La Révolution trahie ? L’élan premier de la Révolution ? La virtualité de la Révolution ? La composition du récit fait de ces questions les signes en rotation du destin...
Lire la suiteLa fiesta en la mansión de Coyoacán: fin de año, fin de ciclo, ¿fin de reino?
Marie-José HanaiUn estudio detallado del segmento de él en pasado fechado del 31 de diciembre de 1955 permite abordar la complejidad a la vez simbólica y narrativa del relato de la vida de Artemio Cruz, en un momento del tiempo que oscila entre el auge de su poder y el anuncio de su próxima muerte. Frente a la multitud de los invitados a la fiesta ritual de fin de año en la mansión de Coyoacán, aparece Artemio Cruz como un rey,...
Lire la suiteDerrière les barreaux, les derniers romans de Carlos Fuentes (2002-2012).
Lise DemeyerAu XXIème siècle, les derniers romans de Carlos Fuentes sont marqués par l'horreur et le pessimisme. La violence, surtout verticale, mais aussi horizontale (selon les termes d'Ariel Dorfman), qui gangrène le Mexique, transforme alors l'écriture fuentésienne. L'univers pénitencier devient le fil conducteur de l'énonciation, depuis Le siège de l’Aigle (2002) jusqu'à Federico à son balcon (2012). La prison, espace postmoderne s'il en est, traduit l'enfermement et l'étouffement d'un pays. Inspiré par A. Dumas, C. Fuentes se fait architecte de prisons...
Lire la suiteLa littérature mexicaine de l’entre-deux siècles: Chorégraphie des générations, transmissions et ruptures
Florence OlivierCet article esquisse une vision dynamique de la littérature mexicaine des années 1990 à la période de l’extrême contemporain. Sont d’abord examinées les coexistences entre générations diverses, dont celle des aînés, Octavio Paz, Carlos Fuentes et Fernando del Paso, tandis qu’émerge le groupe du Crack formé par Jorge Volpi, Eloy Urroz, Ignacio Padilla et Pedro Ángel Palou, entre autres jeunes écrivains. L’accent est mis sur le travail d’hybridation entre nouvelles et roman que pratiquent des auteurs consacrés tel Carlos Fuentes...
Lire la suiteDe la vitalité des écritures de femmes au Mexique
Marie-José HanaiLe but de ce travail est de s’intéresser à l’état de la littérature écrite par les femmes au Mexique à la charnière des XXe et XXIe siècle. Quelle évolution peut-on apprécier quant à l’affirmation et à la reconnaissance de la présence féminine mexicaine dans la République des Lettres ? Quelle position et quel regard sur leur propre rôle adoptent les auteures au féminin dans une sphère longtemps dominée par le genre masculin ? Nous entendons situer notre brève étude à...
Lire la suiteLas cotidianas vidas extremas en Cuartos para gente sola (1999) de J. M. Servín
Cathy FourezCuartos para gente sola (1999) de Juan Manuel Servín au torretrata un “yo”desgarrado por la monotonía de la supervivencia en la periferia de la ciudad de México donde el tiempo de la fragilidad es un tiempo sin futuro. Una noche, en un terreno baldío, el protagonista, atraído por la magnitud de unas atractivas apuestas, acepta pelearse con un perro. Dicho afrontamiento va a acelerar el principio de su caída en esa noche animal y lo va a propulsar hacia la...
Lire la suiteGonzalo Guerrero de Eugenio Aguirre: una epopeya íntima de lo indecidible
Cécile QuintanaLe roman Gonzalo Guerrero de Eugenio Aguirre (1981) s’intéresse à la trajectoire imprévisible et accidentée du conquistador Gonzalo Guerrero qui, en 1511, fait naufrage sur les côtes du Yucatán, là où Cortés débarquera avec ses troupes en 1519. A partir de ce fait historique, Eugenio Aguirre élabore une nouvelle sémantique du naufrage d’un point de vue psychologique et épistémique. En effet, en déviant de sa route initiale qui se conclut par un naufrage, Guerrero fait également dévier son identité. Quand...
Lire la suitePratiquer l’histoire depuis la littérature : le pari de la micro-histoire dans Parade d’amour (1984) de Sergio Pitol.
Anouck LinckParade d'amour (1984) de Sergio Pitol semble affirmer la primauté de la littérature sur le réel. La thèse de l'écriture carnavalesque l'emporte sur toute autre considération : ce texte est un délire de l’imagination de l’auteur, un pied de nez aux chercheurs de sens ; il n’y a point, dans ce roman, de vérité qui ne soit renversée par le burlesque. Et de là à conclure que la littérature revendique elle-même son artificialité, son statut de pure création verbale, qu’elle est...
Lire la suite